lundi 11 novembre 2013

"Cezanne et Arcimboldo sont sur un bateau... euuuuh... tableau..."


Voilà voilà... comme dit Denis notre projet numéro 2, nous aussi autour de Cézanne, avance bien !

Après nombreux pourparlers, problèmes techniques et autres bugs, nous sommes finalement arrivés à formuler un projet qui selon moi tient la route, qui est original, et le plus important : dans la joie et la bonne humeur ! L'ambiance est très bonne en effet entre Denis, Nora, Valérie et moi. Nous nous envoyons beaucoup de mails, nous nous sommes répartis les tâches efficacement pour la création de notre blog final, et nous nous sommes beaucoup amusés à faire des petits montages audio, vidéo ou d'images (attention aux effets spéciaux les amis ^^ !).

*o*o*

Un petit coup de stress ce week-end après avoir effacé  
TOUT LE CONTENU DU FRAMAPAD JUSTE AVANT QUE LA CONNEXION DÉCIDE DE PLANTER... 
(eeeeeh non je ne me surnomme pas "mélie mélo" pour rien malheureusement !)
Mais grâce à l'historique bien pratique et à nos sauvegardes nous avons pu récupérer les meubles ! 

OUF ! 

(Malheureusement sans les jolies couleurs qui montraient notre travail collaboratif mais tant pis...).
Voilà notre ami farceur pour ceux qui seraient intéressés de voir notre progression et nos compte-rendus de réunion : http://lite3.framapad.org/p/fQ9hTVkLx3

=> Moralité : TOUJOURS SAUVEGARDER 
(ça m'a aussi été utile quand on m'a volé mon ordi pendant les vacances d'ailleurs....)

*o*o*

Plusieurs mails envoyés à une adresse mail de Denis faussement orthographiée (devinez par qui !)... Désolée de t'avoir involontairement exclu de quelques conversations Denis, j'accumule décidément les gaffes !

*o*o*

Quant au blog final de "nos apprenants de FLE" (actuellement en cours de construction) il est disponible ici

Vous pourrez y voir les tâches que nous avons élaborées pour les apprenants, réalisées par... les-apprenants-de-FLE-fictifs-mais-en-fait-c'est-nous.

Je dois dire que je suis assez fière de notre collaboration, de notre blog et surtout de notre montage vidéo final que vous pourrez admirer mercredi matin ! 

Nous avons hâte de vous présenter tout ça ! :) 
Alors à très bientôt !

lundi 21 octobre 2013

Boîte à outils

Et voilà ! Encore une consigne biZaRre à la Claude Springer ! Mais que nous veut-il ce monsieur à la fin ? Et bien c'est à nous de deviner j'imagine, peut-être comme nos futurs pauvres petits apprenants qui nous regarderont les yeux larmoyants : "madame qu'est-ce qui faut faire ? on n'a pas compris... :'( "

Bon c'est parti quand même, ramons, ramons, ou plutôt comme ceux-là ci-dessous : pompons, pompons... !


Alors d'après mon interprétation de la consigne, je vais commencer par lister les outils et techniques vues en cours d'évaluation, outils et techniques pour évaluer donc je suppose. Voici ceux que j'ai retenus :

- Le portfolio
- Le journal de bord
- La coévaluation
- L'autoévaluation 

Ah... ensuite... héhééé... Situons situons... et expliquons... à partir de ce site internet canadien :
  • Les techniques
- L'Autoévaluation (ou auto-évaluation ?) c'est s'évaluer tout seul comme un grand. Eh oui, auto désigne bien soi-même et non un véhicule à 4 roues. Et évaluation c'est évaluation bien sûr. Bon. A quoi ça sert ? L'élève se pose des questions, se remet en question, réfléchit sur son propre engagement dans un travail de groupe et ce qu'il pense devoir améliorer. Il prend la responsabilité de son apprentissage, il n'est plus là pour satisfaire le prof mais s'interroger sur ses propres attentes de l'apprentissage.

- La Coévaluation : "co" comme "coopérer", comme "ensemble", réciproquement... Donc à plusieurs, de préférence à 2. En plus de l'autoévaluation, les apprenants discutent ensemble, échangent leurs points de vue sur l'évaluation, surtout se corrigent l'un l'autre. Cela me semble pour le moment un peu flou. Peut-être l'intérêt est-il encore de remettre en question ses perceptions et critères d'évaluation en comparant son travail à celui des autres, et en prenant conscience que nous n'avons pas tous les mêmes attentes. C'est aussi une entraide, une coopération horizontale dans le travail, qui permet de faire valider son travail par les paires et non seulement par l'enseignant, qui n'est pas le seul à posséder le savoir absolu.


  • Les outils
 - Le journal de bord : les apprenants l'utilisent pour consigner des choses... le contenu peut varier et est plus ou moins libre selon la méthode de l'enseignant. Le site ci-dessus conseille une utilisation semi-structurée c'est-à-dire qui laisse un peu de liberté aux apprenants mais comprenant des éléments à compléter obligatoirement, en vue d'une évaluation. J'ai l'impression qu'il s'agit d'un outil utile pour l'apprenant bien sûr, pour faire le bilan de ce qu'il apprend au fur et à mesure, et faire le point sur l'organisation de son travail. Mais aussi pour l'enseignant, qui peut se rendre compte du travail et de l'avancement de chacun, notamment lors d'un travail de groupe. Il a aussi un aperçu de la personnalité des apprenants, et peut s'appuyer sur cet outil pour adapter ses objectifs d'enseignement.

- Le portfolio est : soit un outil similaire au précédent, qui montre "le développement des compétences de l'élève", son évolution progressive... Soit simplement un outil pour présenter le produit final d'une activité, tâche, projet... Le "portfolio de l'artiste". Dans ce cas on choisit les "meilleures" productions, alors que dans le 1er cas on va mettre tout, même les productions "ratées", pour rendre compte de la progression de l'apprenant et l'évaluer. C'est un outil assez libre, et l'enseignant doit donc se poser pas mal de questions sur l'utilisation qu'il va en faire, et son intérêt dans l'apprentissage. Les contenus sont très variés et doivent être accompagnés d'une "raison d'être".

Bon difficile de faire court avec un site aussi long... Et qu'est-ce que c'est que ce site internet ou on peut cliquer une centaine de fois sur "page suivante" mais pas "page précédente"... ?!? 


Alors pour finir voici l'illustration en contexte ou "quel outil aurions-nous pu utiliser pour notre projet 1 ?" :

Le Portfolio m'a l'air sympa ! 
Mais bon déjà... "outil que nous aurions pu utiliser"... c'est-à-dire "nous" ou les potentiels apprenants qui auraient fait notre rallye ?
Bon je choisis la 2eme possibilité parce que ça m'arrange (après tout !). Le portfolio aurait très bien pu servir à rendre compte de l'avancement de la tâche finale : le blog de la fête. Des ébauches de photos, accompagnées de commentaires. La production finale. Le portfolio aurait servi de journal de bord amélioré, permettant de comparer le projet à ses débuts et l'évolution des compétences à l'arrivée, puis plus tard de comparer les compétences mises en œuvre dans ce projet avec celles mises en œuvre dans de futurs projets.

Beaucoup de choses restent à définir pour son utilisation mais l'article serait encore plus long et chiant, et il l'est déjà bien assez ! Et puis si j'écris une dissertation je vais me faire gronder... 

Alors that's all folks !
 




mercredi 9 octobre 2013

Bilan des rallye

Enfin un petit bilan écrit que j'aurais dû faire depuis longtemps sur le rallye de Marie, Valérie et Yimei : la "soirée d'intégration", que l'on peut trouver ici.

Le projet donne envie, on peut dire qu'il est plein d'interculturel, et en tant que membre active de l'association Mozaïk à l'université d'Aix-en-Provence, je ne peux qu'apprécier un tel choix !
Comme nous elles ont choisi de faire créer un carton d'invitation et je pense effectivement que c'est une activité intéressante, utile, amusante. Le projet invite à l'utilisation des compétences linguistiques, sociolinguistiques, socioculturelles, interculturelles, pragmatiques... tout ce qu'il faut !
Elles ont même réussi à ébaucher une évaluation !

Ce qui nous a un peu perturbées cependant à la lecture du projet final (mais en même temps il était précisé qu'il s'agissait d'un "brouillon"... donc c'est compréhensible), c'est qu'on avait du mal à repérer quelles étaient les activités. Il n'était simplement pas indiqué "activité 1, 2, 3" et on a eu l'impression que la seule activité était le carton d'invitation, tout en remarquant que les choses à faire évoquées précédemment ne pouvaient pas ne pas être des activités aussi...
=> Donc simplement un problème de lisibilité.

La deuxième remarque concerne les consignes et ressources mises à disposition. Nous avons trouvé les consignes un peu vastes, et les sites indiqués pour chercher peut-être trop nombreux et généraux. Les apprenants auraient été un peu perdus à mon avis devant le site des pages jaunes, sans savoir quoi chercher exactement si ce n'est "bar à Aix-en-Provence". Mais peut-être une simple petite consigne aurait permis d'en faire une utilisation judicieuse, pourquoi pas ? Il est vrai qu'il est intéressant de familiariser les apprenants à cet outil très connu et prisé par les français !

J'espère que cette petite co-évaluation pourra être utile à mes chères collègues autant qu'à nous-mêmes, qui avons aussi beaucoup appris à la lecture de ce projet, puisque nous nous sommes mis plus directement à la place des apprenants que lors de la construction de notre projet.

Quant à celui-ci... Manon a publié un joli article concernant notre rallye, je ne vais pas faire copié-collé ici ce serait un peu bête !

Et voilà notre lien framapad, sur lequel on peut avoir un aperçu du fouillis de nos cerveaux !
http://lite3.framapad.org/p/5vamk24hce

lundi 7 octobre 2013

Le rallye : comme sur des roulettes ?


Non, pas comme sur des roulettes, mais petit à petit on arrive à faire quelque chose... !

Céline a déjà évoqué nos débuts de réflexion il y a peu. Nous avons avancé depuis, Manon, elle et moi, en nous concertant via le chat de framapad - qui s'est avéré être un outil super pratique ! - et aussi via google hangouts, sans malheureusement pouvoir enregistrer notre conversation. 
Nous avons décidé d'adapter notre tâche finale pour la rendre plus intéressante et plus tâche à notre goût (bien que les différences entre "tâche finale", "activité langagière"... soient encore un peu floues dans nos esprits).

[Rappelons notre mise en situation : les apprenants organisent une soirée sur un thème défini par nous, et doivent se trouver une tenue pour l'occasion, selon certains critères.]

Il ne s'agira plus seulement d'une tâche individuelle pour l'apprenant (devant présenter la tenue qu'il a choisi pour la soirée) ; nous avons défini plus largement une tâche de groupe consistant à créer un blog photo qui présente la soirée en question, avec l'exemplaire d'un carton d'invitation, et des billets comportant les photos des apprenants avec la tenue choisie.

Nous nous sommes réparti 3 nouvelles activités qui nous semblent mieux tenir la route, amener une réalisation progressive de la tâche, comporter des objectifs pragmatiques, linguistiques, et socioculturels, et il nous reste encore à réfléchir individuellement à des détails concernant le mode d'évaluation, le choix de modèles, de compétences langagières etc. 

Des qUeStIoNs demeurent évidemment... :
- Est-ce que la tâche n'est pas trop difficile ? nous avons définis beaucoup d'objectifs possibles dans cette tâche et on ne sait pas si on doit se limiter à un seul ou si l'on peut tout intégrer...
- Quels critères d'évaluation pour nos activités ?
- Comment doser les différentes types de compétences (langagières ou non) ?
- Le projet sera-t-il réalisable ?
...

Dès qu'on a l'impression d'avancer, plus de questions se posent, et on a du mal à se dépêtrer de ces sables mouvants... mais on aura au moins appris que pour faire un bon rallye on ne pouvait pas simplement s'assoir sous un arbre pour boire une limonade !



jeudi 3 octobre 2013

"Estimons nous heureux"


  Ƨμʀ ȴε  cɧɛɱɨȵ  ɖε ȴʹԐcʘȴɛ

Le dernier film que j'ai vu au cinéma, une sorte de docu-fiction montrant le long trajet de plusieurs enfants dans le monde pour se rendre à l'école. Histoire de bien nous faire comprendre combien c'est une chance de pouvoir aller à l'école, certains font de gros efforts pour y aller, les uns doivent traverser la savane du Kenya, d'autres les montagnes de l'Atlas, un petit indien en fauteuil roulant est poussé sur 4km par ses deux petits frères, et un autre garçon parcourt les plaines argentines avec sa sœur à dos de cheval.

Vous aurez compris que tout ça est très émouvant.

Bon à part ça... il ne se passe rien. Les seuls petits "rEbOnDiSsEmEnTs" sont regroupés dans la bande-annonce, et voir le film en entier n'apporte rien de plus. En même temps c'est censé être réaliste donc heureusement qu'ils n'ont pas rajouté trop de péripéties extravagantes...

 

Si j'écris cet article c'est parce qu'en voyant ce film je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une certaine rancœur - qui nous concerne et que je voulais vous faire partager - à l'égard de l'éternel message qu'on veut nous faire passer depuis notre enfance : "tu as de la chance d'aller à l'école, ne te plains pas, il y a des enfants dans le monde qui aimeraient bien pouvoir y aller !".

Je n'ai jamais aimé cette manière de nous faire culpabiliser pour la chance qu'on avait, et la malchance des autres enfants du tiers-monde.
Yimei... je suis désolée pour ça mais il faut que tu saches que quand on était petit et qu'on ne voulait pas finir notre assiette, nos parents nous disaient : "Tu gaspilles la nourriture, tu as de la chance, les petits chinois eux ils n'ont pas à manger !"... Et moi je trouvais ça tellement absurde : pourquoi n'envoyait-on pas mon assiette en Chine alors ? Manger ma soupe n'allait pas nourrir les petits chinois ou les petits africains...

Bref... tout ça pour dire que je pense qu'au lieu de faire culpabiliser les enfants occidentaux pour le malheur des autres, on devrait se poser (au moins) une bonne QuEsTiOn :

¿ Pourquoi les enfants occidentaux n'aiment pas l'école ?
¿ Pourquoi ils "ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont" ?

Cet article donc pour dire que nous devons nous poser cette question chaque jour en tant que (futur-es) enseignant-es. Nous passons une très grande partie de notre vie à l'école, et pour beaucoup d'élèves, voire tous, c'est souvent synonyme de corvée, de calvaire, même parfois jusqu'à la maladie. Avoir mal au ventre, être angoissé rien qu'à l'idée d'aller à l'école, ce n'est pas normal. Ce n'est pas parce qu'on est un petit occidental égoïste et capricieux qui ne se rend pas compte de sa chance. Et faire culpabiliser les enfants ne va pas résoudre ce problème. L'école, la classe, sont des lieux de vie, où les enfants passent plus de temps que chez eux, et ils devraient selon moi s'y sentir comme chez eux. C'est en partie aux enseignants de faire en sorte qu'ils le soient.

~ N'hésitez pas à donner votre avis sur la question ! ~
 

mardi 1 octobre 2013

C'est parti pour le Rallye !


J'ai récemment découvert et étudié quelques "rallyes web" sur le net. 
En voici un petit aperçu...

.oOoOo.

Qu'est-ce donc ?

A priori un support exploitable pour un cours. Pourquoi pas pour un cours de langue. Un questionnaire qui amènerait les apprenants à faire des recherches par eux-mêmes.

Une "tâche" donc ?  Pas tout à fait...  L'apprenant est bien sûr amené à sélectionner, récolter et rapporter des informations sur un sujet. Il y a un objectif non linguistique. Mais la portée sociale de cette action n'est pas bien grande : pourquoi récolter ces informations ? Apparemment juste pour pouvoir accrocher les réponses sur son mur.
A priori nul besoin de communication, d'interaction, ou de collaboration pour remplir ce questionnaire : seule la compréhension écrite est indispensable, suivez simplement le lien qui mène au site fournissant toutes les réponses, copiez, collez et le tour est joué...

Le questionnaire en lui-même n'est donc qu'un support, et c'est à l'enseignant de concevoir une démarche pédagogique pour rendre la tâche interactive.


~oO.Oo~


 Perdus dans la Camargue ?

Les rallyes peuvent être plus ou moins complexes et exploitables.

J'ai par exemple tout d'abord observé le rallye "Parc de la Camargue". On est bien sûr tout joyeux à l'idée de découvrir cette jolie région française grâce à internet !

Le rallye ne s'adresse déjà pas à des débutants. Il est exploitable à partir d'un niveau B2 peut-être, au moins au niveau de la compréhension écrite. En effet le site indiqué sur lequel les apprenants sont censés s'appuyer est bourré d'informations multiples et complexes sur la Camargue. Il faut pouvoir identifier, comprendre, sélectionner des informations qui ne concernent pas un domaine familier, avec un large éventail de lexique.
En revanche la production écrite peut ne nécessiter qu'un niveau B1 voire A2 puisqu'il suffit de rapporter une information, sans nécessairement construire une phrase, peut-être simplement savoir résumer la source d'informations.

[D'après les descripteurs du Ciep au niveau de la production écrite, un apprenant de niveau B1 "Peut résumer avec une certaine assurance une source d’informations factuelles sur des sujets familiers courants et non courants dans son domaine, en faire le rapport" et du point de vue de la médiation "peut collationner des éléments d’information issus de sources diverses et les résumer pour quelqu’un d’autre".]
 

Touriste à Paris

Le "Voyage-CybeRallye à Paris" quant à lui est beaucoup plus simple. Il s'adresse à des débutants dès le niveau A1/A2 en compréhension et production écrite : en effet il doit être capable de "compréhension de textes très courts et très simples. Reconnaître mots,  noms et expressions les plus courants dans les situations ordinaires de la vie quotidienne. Peut suivre des indications brèves et simples."
En production, il a simplement besoin de rapporter une information, pas forcément faire une phrase (donner des horaires, tarifs, auteur, date...).

L'intérêt est aussi un peu plus fun : on ne cherche pas à faire un inventaire de toute l'histoire de la Camargue et de ses monuments historique mais on part à la recherche d'informations pratiques telles que pourraient chercher un touriste visitant la capitale. Les sites d'information sont variés, et apprendre à chercher des horaires, tarifs, plans d'accès sur un site web dans la langue cible peut en effet s'avérer très utile dans la vie courante !


~oO.Oo~


Au boulot fainéants !
 

Eh oui les rallyes ne sont pas encore là pour faire le boulot à notre place... C'est bien sûr à l'enseignant d'en faire un outil avantageux pour son cours. Le questionnaire est bien là, il donne des pistes, mais aucune consigne pour l'utiliser : l'enseignant est donc libre dans sa manière de l'utiliser.

Il doit bien évidemment organiser son cours et anticiper sur les éventuels obstacles : faire la rallye avant le cours, noter les réponses, deviner quels problèmes vont rencontrer les élèves en cherchant sur les sites et de quelle manière on va pouvoir les conseiller, prévoir une salle de cours avec un matériel informatique adéquat etc.

Il peut très bien distribuer le questionnaire tel quel et laisser les apprenants mener leur recherche individuelle, chacun sur son ordinateur. D'après la grille méthodologique du rallye de paris, il peut même se faire "à distance". Il peut aussi s'appuyer sur cet outil et l'améliorer pour l'orienter dans le sens d'une tâche actionnelle !


"Mais alors..." - demandez-vous - "Comment améliorer ce canevas ?"

Pourquoi pas commencer par ne pas présenter le rallye comme un questionnaire ? Ne pas poser une série de questions qui laissent peu de marge de manœuvre pour y répondre. 
L'enseignant peut choisir de moins guider, en donnant un but final qui n'est pas simplement répondre aux questions et récolter des informations pour la plaisir... 
Tout d'abord donner ce travail à faire en groupe pour instaurer une collaboration.
L'objectif du canevas pourra être par exemple organiser une visite de Paris ou de la Camargue pour des touristes : les apprenants choisissent eux-mêmes les lieux qu'ils veulent visiter, s'interrogent sur les informations nécessaires, et l'enseignent adaptera les informations qu'il donnera (notamment les sites à visiter) en fonction de ces objectifs.
Les apprenants à partir de ce travail pourraient même essayer de construire un blog adressé à ces touristes, ce qui constituerait le projet final évalué !


A nous/vous de jouer !

mardi 24 septembre 2013

EthnoKOI ?

C'est quoi Ethnokids ?

Première image qui apparaît dans la recherche "ethnologie" sur Google Image.

Je ne suis pas experte en la matière mais d'après ce que j'ai pu voir à travers différents sites sur le sujet, et en me fiant à mon analyse "étymologique" du titre, je dirais qu'il s'agit d'initier les Kids à la démarche ethnologique ! (Oui attention je suis étudiante en lettres ! ...)

Une démarche ethnologique en ce sens a selon moi pour but de récolter des informations sur différents aspects culturels de la vie d'une ville, d'un peuple, d'une communauté...
Sur le site d'ethnoclic j'ai pu voir par exemple des articles rédigés par des écoliers sur des recettes qu'ils ont réalisés eux-mêmes avec des membres de leur famille ou leurs amis.

L'intérêt principal est - c'est encore mon avis personnel - d'aller récolter les informations sur le terrain, dans la vie réelle, pour avoir des données authentiques, "vraies". Faire un micro-trottoir pour récolter le vrai avis des gens, raconter ses propres traditions familiales, filmer des événements culturels, traditionnels, propres à une région ou un pays...

C'est donc une démarche très intéressante pour un travail TIC en cours de langues ! Pour permettre aux apprenants de se plonger dans la vie sociale, culturelle de leur environnement, et notamment avoir leur propre point de vue sur la culture du pays dans lequel ils viennent apprendre la langue par exemple. Mais aussi pour constituer grâce à ces projets une base de données vivante et authentique qui pourra s'avérer utile pour les autres apprenants qui ne connaissent pas encore cette culture !